Baie d'Audierne.
Vent d'Ouest, sable blanc, nuages d'oiseaux.
Parmi les notes prises dans le musée nordique, ces poèmes en prose concentrée :
Éclaircie après la chute de neige -le pont Nihonbashi
Ueno Yamashida
Jardins d'un temple à Nippori
La montée de Suwa à Nippori
Vue nord depuis le mont Asakayama
Le nouveau Fuji à Meguro
Le Fuji original à Meguro
Prunelaie à Kamada
L'Île Yanagishima
Chalands sur le canal Yotsuki dōri
La forêt du sanctuaire Suijin et Massaki au bord de la Sumidagawa
Premières lueurs de l'aube à Yoshiwara
La cabane de Bashō et la colline aux camélias au bord de l'aqueduc de Sekiguchi
Fleurs de cerisiers au bord de la Tamagawa
Vue du pavillon Seidō et de la rivière Kandagawa depuis le pont Shōheibashi
Averse soudaine sur le pont Shin -Ōhashi et Atake
Le bac près de Sakasai
Pins disséminés sur la rive de Tonegawa
Le pin de lune à Ueno
La maison de thé "Au grand-père" à Meguro
Langue de terre près de Shinagawa
Contemplation de la lune
La rivière Takinogawa à Ōji
Le pont-tambour de Meguro et la colline du soleil couchant
Le pin "pour accrocher la robe du moine" au bord du lac Senzoku no ike
et les fascinants Feux de renards dans la nuit du Nouvel An sous l'enoki près d'Ōji
(en japonais, l'enoki est le micocoulier aux branches vigoureuses).
Il me revient que c'est Mary McNeill, devenue entretemps Madame Fenollosa, la femme du grand Ernest, qui avait écrit l'une des premières biographies sensibles consacrées à Hiroshige. L'exemplaire, rare, dans cette librairie du côté du British Museum, il y a des années. Son titre ? Mais oui, Hiroshige, l'artiste du brouillard, de la neige et de la pluie (Hiroshige, the artist of mist, snow and rain : An essay, Vickery, Atkins & Torrey, San Francisco, 1901).
Ces estampes dans ma tête, je marche vers le soleil rouge de l'hiver...