19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 07:00

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Baie d'Audierne.

 

Vent d'Ouest, sable blanc, nuages d'oiseaux.

 

Parmi les notes prises dans le musée nordique, ces poèmes en prose concentrée :

 

Éclaircie après la chute de neige -le pont Nihonbashi

Ueno Yamashida

Jardins d'un temple à Nippori

La montée de Suwa à Nippori

Vue nord depuis le mont Asakayama

Le nouveau Fuji à Meguro

Le Fuji original à Meguro

Prunelaie à Kamada

L'Île Yanagishima

Chalands sur le canal Yotsuki dōri

La forêt du sanctuaire Suijin et Massaki au bord de la Sumidagawa

Premières lueurs de l'aube à Yoshiwara

La cabane de Bashō et la colline aux camélias au bord de l'aqueduc de Sekiguchi

Fleurs de cerisiers au bord de la Tamagawa

Vue du pavillon Seidō et de la rivière Kandagawa depuis le pont Shōheibashi

Averse soudaine sur le pont Shin -Ōhashi et Atake

Le bac près de Sakasai

Pins disséminés sur la rive de Tonegawa

Le pin de lune à Ueno

La maison de thé "Au grand-père" à Meguro

Langue de terre près de Shinagawa

Contemplation de la lune

La rivière Takinogawa à Ōji

Le pont-tambour de Meguro et la colline du soleil couchant

Le pin "pour accrocher la robe du moine" au bord du lac Senzoku no ike

 

et les fascinants Feux de renards dans la nuit du Nouvel An sous l'enoki près d'Ōji

(en japonais, l'enoki est le micocoulier aux branches vigoureuses).

 

Il me revient que c'est Mary McNeill, devenue entretemps Madame Fenollosa, la femme du grand Ernest, qui avait écrit l'une des premières biographies sensibles consacrées à Hiroshige. L'exemplaire, rare, dans cette librairie du côté du British Museum, il y a des années. Son titre ? Mais oui, Hiroshige, l'artiste du brouillard, de la neige et de la pluie (Hiroshige, the artist of mist, snow and rain : An essay, Vickery, Atkins & Torrey, San Francisco, 1901).

 

Ces estampes dans ma tête, je marche vers le soleil rouge de l'hiver... 

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