28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 06:00

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À un carré de gazon deux fois vert, Elias Canetti et James Joyce entretiennent une intense conversation silencieuse.

 

C'est pour cette raison et cette autre, puisqu'une chère amie pianiste m'avait lancé une invitation, qu'immédiatement, billet pris, voyage en train excellent, quittant pour quelques heures dans les jours le pays plombé, je me suis baladé, bras dessus, bras dessous, en sa compagnie dans les rues fleuries de Zurich, ville de montagne, oui, ville sur l'eau surtout.

 

La pelouse de marbre et deux roses.

 

Restés là un moment dans le froid, le silence et l'éternité.

 

Comme deux camarades, nous nous sommes étreints pour retenir l'intention et avons allongé le pas vers les quais.

 

D'une beauté l'autre.

 

Accordés, un petit tour du côté de la Kunsthaus. Dans la grande ville, griffonné avant l'hiver les dates de cette exposition, je le lui ai dit, Miró, Monet, Matisse. Pour une autre fois.

 

Avalanche de couleurs mises en perspective de Ruisdael à Manet. Révolution picturale permanente. Alberto au plus haut.

 

Vous saisissez ?

 

Ma mutine pianiste m'a alors entraîné dans le cabinet des estampes. Elle est gauchère et très adroite.

 

Sous les yeux, cadeau pour l'au revoir, de Turner, ce Jour de fête à Zurich.

 

Bien vu. Bien croqué.   

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