Matin studieux à la bibliothèque Ambrosienne.
Je n'ai aucun mérite. Je travaille.
Réjouissances parmi les meilleurs à la pinacothèque, Vinci, le Titien, Brueghel.
Antipasti et un flacon d'Émilie-Romagne au voisinage de Santa Maria delle Grazie.
Douceur et vigueur.
Stendhal, le milanais. Sous le soleil persistant, j'ouvre le livre :
« Un matin, en entrant à Milan, par une charmante matinée de printemps, et quel printemps !, et dans quel pays du monde !, je vis Martial à trois pas de moi, sur la gauche de mon cheval. Il me semble le voir encore, c'était Corsia del Giardino, peu après la rue des Bigli, au commencement de la Corsia di Porta nova [...] Cette ville devint pour moi le plus beau lieu de la terre. Je ne sens pas du tout le charme de ma patrie ; j'ai, pour le lieu où je suis né, une répugnance qui va jusqu'au dégoût physique (le mal de mer). Milan a été pour moi, de 1800 à 1821, le lieu où j'ai constamment désiré habiter. »
Venezia, bientôt.
Le dazzling de l'existence...