Jardin sec, jardin humide.
Le gros orage sur Kyoto a surpris tout le monde.
Tranquille, j'attends la fin du déluge dans l'angle du bar. Par intermittence, la lumière du feu céleste qui traverse le carreau éclaire mon whisky Nikka Blended.
Je fais mentalement revivre mon ancien compagnon le temps de l'ondée sauvage :
« Six mois et jours sont éternels passagers, les années qui se succèdent pareillement voyagent Qu'on navigue toute sa vie sur une barque ou qu'on tire sur le mors d'un cheval jusqu'au seuil de la vieillesse, chaque jour en voyage, on fait du voyage sa demeure... »
Déjà le soleil estival à nouveau rougeoie. Je replonge aussitôt dans ma rêverie.
Les nuages de temps en temps accordent une pause à ceux qui contemplent la lune...