Ce pourrait être le titre d'un tableau de Fragonard ou de Watteau...
Étourdissement, s. m. (Médecine) : C’est le premier degré du vertige : ceux qui en sont affectés, se sentent la tête lourde, pesante ; semblent voir tourner pour quelques moments les objets ambiants, & sont un peu chancelants sur leurs pieds : symptômes qui se dissipent promptement, mais qui peuvent être plus ou moins fréquents.
Cette affection est souvent le commencement du vertige complet ; elle est quelquefois l’avant-coureur de l’apoplexie, de l’épilepsie : elle est aussi très communément un symptôme de l’affection hypocondriaque, hystérique, des vapeurs. Voyez en son lieu l’article de chacune de ces maladies.
Et donc :
Étourdi, adj. (Morale) : Celui qui agit sans considérer les suites de son action ; ainsi l’étourdi est souvent exposé à tenir des discours inconsidérés.
Il se dit aussi au physique, de la perte momentanée de la réflexion, par quelque coup reçu à la tête : il tomba étourdi de ce coup. On le transporte par métaphore à une impression subitement faite, qui ôte pour un moment à l’âme l’usage de ses facultés : il fut étourdi de cette nouvelle, de ce discours.
L'un : Vraiment ? Avons-nous fait d'un défaut perfection ? Je parle à mon bonnet, bien entendu...Enfin...Vous êtes sûr ? Alors, tout est bien qui commence...bien !
L'autre : Oui, savourons sans barguignier cet élixir du temps présent ! Si terre en vue, embarquons-nous ! Que les transports nous soient agréables !
(Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert, Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1751)