2 août 2017 3 02 /08 /août /2017 06:00

 

Vers les zones australes :

 

« Le pays de Wamasai est situé dans la partie orientale de l’Afrique centrale, entre la côte de Zanguebar et la région des grands lacs, où le Victoria-Nyanza et le Tanganiyka forment autant de mers intérieures. Si on le connaît en partie, c’est qu’il a été visité par l’anglais Johnston, le comte Tékéli et le docteur allemand Meyer. Cette contrée montagneuse se trouve sous la souveraineté du sultan Bâli-Bâli, dont le peuple est composé de trente à quarante mille nègres.

À trois degrés au-dessous de l’Équateur, se dresse la chaîne du Kilimandjaro, qui projette ses plus hautes cimes – entre autres celle du Kibo ­ à une altitude de 5704 mètres. Cet important massif domine, vers le sud, le nord et l’ouest, les vastes et fertiles plaines du Wamasai, en se reliant avec le lac Victoria-Nyanza, à travers les régions du Mozambique.

À quelques lieues au-dessous des premières rampes du Kilimandjaro, s’élève la bourgade de Kisongo, résidence habituelle du sultan. Cette capitale n’est, à vrai dire, qu’un grand village. Elle est occupée par une population très douée, très intelligente, travaillant autant par elle-même que par ses esclaves, sous le joug de fer que lui impose Bâli-Bâli.

Ce sultan passe à juste titre pour l’un des plus remarquables souverains de ces peuplades de l’Afrique centrale, qui s’efforcent d’échapper à l’influence, ou, pour être plus juste, à la domination anglaise.

C’est à Kisongo que le président Barbicane et le capitaine Nicholl, uniquement accompagnés de dix contremaîtres dévoués à leur entreprise, arrivèrent dès la première semaine du mois de janvier de la présente année. »

 

Où tout ceci nous mènera-t-il ?

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