Un chemin qui mène quelque part ?
Trois heures du matin. L'an neuf dans l'atelier.
Sur la grande table de bois dense, L'Empire des signes et ce texte qu'un ami vient de m'envoyer.
Le début :
« Le Japon, qui s’isolait complètement au milieu de l’océan Pacifique, était contraint d’ouvrir ses portes, il y a soixante ans, par l’arrivée de navires de guerres américains. La civilisation occidentale introduite de cette façon n’était que la civilisation anglo-américaine. « Philosophie occidentale » signifiait alors pour nous « philosophie en langue anglaise ». L’utilitarisme de Stuart Mill et de Spencer est la première philosophie que nous ayons connue. Heureusement l’esprit japonais n’était pas fait pour accepter pleinement ce genre de pensée. Nous nous sommes détournés de lui sans y avoir trouvé aucune satisfaction. Aussi quand beaucoup plus tard ce même utilitarisme, déguisé sous le nom de « pragmatisme », a tenté de s’introduire chez nous, nous avons su lui fermer poliment nos portes. »
Côte à côte (avec l'accent !). Dos à dos ?